Extraction des dents de sagesse

Extraction des dents de sagesse

Mesurer la progression des dents de sagesse dès l’âge de 15 ans

Si vous pouvez agir à titre préventif, il est fortement recommandé de procéder à cet examen vers l’âge de 15 ou 16 ans afin de mesurer la progression de ces dents et d’en connaître l’orientation probable. Puisque les racines ne sont pas encore formées à cette période de la croissance, dans l’éventualité d’une extraction, elle en sera grandement simplifiée.

Si selon votre âge, la formation des racines est déjà complétée et les dents positionnées, nous pourrons par la situation présente, vous recommander de conserver ou d’extraire les dents de sagesse. Pour ce faire, il faudra prendre une radiographie panoramique, qui permet de voir leur position par rapport au reste des dents et de la mâchoire.

Ne sous-estimez pas l’importance de cette surveillance ou évaluation, puisque malgré l’absence de douleurs, rien ne vous garantit qu’il en restera ainsi, même qu’il y ait de fortes probabilités que vos dents de sagesse vous causent des maux au cours de votre vie. Si vous présentez déjà des signes d’infection ou de dommages aux dents adjacentes, la question de se pose pas : la chirurgie sera sûrement recommandée.

Les dents de sagesse

Vers l’âge de 14-15 ans, notre dentition permanente sera en bouche. Du moins, pour 28 des 32 dents potentielles car l’éruption de nos 4 dents de sagesse, se fait lentement, et peut parfois même s’abstenir. La formation de leurs racines se termine généralement vers l’âge moyen de 21 ans. Positionnées tout au fond des arcades dentaires, ces 3ièmes molaires (communément appelées dents de sagesse) nécessitent une attention et des traitements tout à fait particuliers.

Pourquoi extraire les dents de sagesse?

Du point de vue historique, plusieurs hypothèses sont échafaudées concernant la problématique liée aux dents de sagesse.

  • Certains s’accordent pour dire que c’est simplement dû à l’évolution de l’Homme : les os de la mâchoire étant plus courts qu’autrefois.
  • D’autres s’entendent sur l’utilisation faite des dents et l’amélioration de la santé dentaire faisant en sorte que les dents demeurent en bouche plus longtemps qu’avant, donc il en résulte une place déficiente pour les dents de sagesse.

Quoi qu’il en soit, de par son emplacement et la forme actuelle de nos mâchoires, peu d’espace reste disponible pour permettre à ces dents de sortir et d’être en bonne position.

Mais, qu’y-a-t-il de si terrible à ce manque d’espace?

Est-ce nécessaire que ces dents « sortent » de nos mâchoires, que ce soit par la poussée ou l’extraction? Non, ce n’est pas une règle absolue. Suite à une évaluation en clinique, la position de vos dents de sagesse (éruptées ou pas) ne semble pas annoncer de menaces quelconques, il est possible qu’il vous recommande de les conserver en bouche. Cette recommandation est toutefois conditionnelle à ce qu’un suivi régulier et qu’une hygiène dentaire impeccable soient maintenus. Mais selon le potentiel élevé de risques en les gardant en place, une surveillance et bien souvent une intervention seront nécessaires.

Les dents de sagesse, une source importante de maux

Ce qu’il faut savoir avec les dents de sagesse, c’est qu’elles sont, de par leur position, une grande source de maux tels que des infections et kystes.

Une dent qui par sa croissance, se dirige sur les racines de la dent adjacente au lieu de sortir en position droite, causera une pression, possiblement un abcès, une détérioration ou même la perte de la dent voisine, tout en demeurant enfouie dans la mâchoire. Dans ce cas-ci, nous la qualifions de dent incluse. Ce sont des dommages et un potentiel de douleurs sournoises puisque rien n’y paraît à l’œil nu.

Une dent incluse qui entrave et déplace les secondes molaires

De plus, au fil des années et ce, même après la fin de la formation de ses racines, selon différents facteurs (comme la perte d’une autre dent par exemple) cette dent incluse pourrait se déplacer et venir entraver les secondes molaires. Il n’est pas impossible, bien que moins probable, qu’une personne d’une quarantaine d’années passées ressente soudainement de la douleur et subisse des complications dues aux dents de sagesse encore en bouche.

Lors de la longue phase éruptive des dents de sagesse (de 14 ans à plus ou moins 21-22 ans), des périodes de vives douleurs, maux de tête et de gorge, inflammation et enflure au niveau de la gencive accompagnent très souvent les poussées dentaires des 3ièmes molaires

Malgré que la dent de sagesse perce la gencive, la problématique demeure

Une dent de sagesse qui parvient néanmoins à percer la gencive, mais qui, malgré une bonne position, ne réussit pas une sortie complètement est aussi problématique. Lorsque la section couronne de la dent demeure en partie cachée sous la gencive, on dit d’elle que c’est une dent partiellement recouverte de tissu mou ou semi-incluse : l’endroit idéal pour l’accumulation de débris alimentaires et la formation de carie. Même avec de bonnes et rigoureuses mesures d’hygiène, des infections sur ces sites peuvent causer des inconforts et maux, nuisant à votre santé

Radiographie panoramique

L’évaluation des dents de sagesse débute tout d’abord par un examen dentaire à l’aide d’une radiographie panoramique (celle qui permet la vision entière des mâchoires). Ainsi outillé, le dentiste sera en mesure de connaître la présence et position actuelle des dents de sagesse et d’y déceler différents risques de procédures.

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